Innovation de la part de la direction des TI = changements de paradigme + réflexion critique + réévaluation des risques

Alors que l'état de cette pandémie de COVID-19 a poussé beaucoup d'entre nous à faire une pause, voire à être stratégiquement hésitants, nous avons tous entendu de merveilleuses histoires d'innovation dans les endroits les plus surprenants. La première qui me vient à l'esprit est celle d'un petit fabricant de sacs d'aspirateur dans l'ouest du Minnesota, qui s'est appuyé sur l'esprit d'innovation pour adapter rapidement son modèle commercial et s'est mis à fabriquer des masques efficaces pour le personnel de santé. Pour beaucoup d'entre nous qui entendent parler de telles histoires, il s'agit de cas d'héroïsme. Rien de moins que de l'héroïsme, car il y a un risque à changer son modèle d'entreprise. Dans ce cas, la récompense est plus philosophique, mais il est fort probable que la réputation de l'entreprise s'en trouve enrichie.

Peut-être que les responsables informatiques ne pensent pas toujours que leur rôle est de montrer l'exemple en matière d'innovation et de risque/récompense, qu'il s'agisse du DSI ou du directeur des opérations informatiques. Peut-être choisissent-ils de se complaire dans l'idée que toute innovation démontrable vient du fabricant ou des ingénieurs. Eh bien, cela ne doit pas - et ne devrait pas - être le cas.

Les changements de paradigme - une expression fantaisiste pour décrire le "changement" - peuvent être adoptés par quiconque est prêt à repenser le statu quo. Parfois, cela peut nous être imposé... par une pandémie. Pourtant, l'esprit critique requis est une compétence que nous devons tous maîtriser, sans quoi nous ne pourrons jamais accéder à des postes de direction ou y rester très longtemps. Réévaluation des risques ? Les réévaluations des risques et un regard ouvert sur les innovations possibles qui peuvent apporter une récompense pour le risque pris sont primordiaux pour modifier le statu quo. Depuis plus de 25 ans, je soutiens que peu de rôles exigent autant de souplesse en matière d'innovation, ou doivent être capables d'évaluer efficacement les risques et les récompenses, que ceux de la direction informatique.

Pour une poignée d'entreprises que nous connaissons, une réponse calculée à la pandémie a conduit à tous les niveaux d'innovation de la part de la direction informatique - notamment en ce qui concerne la formule ci-dessus. Il n'y a tout simplement pas de fin à la remise en question qui est faite maintenant que les rapports financiers du deuxième trimestre montrent à quel point les marges sont réduites et que la réduction créative des coûts ne doit pas permettre de prendre trop de risques.

Il y a 15 ans, de nombreux responsables informatiques n'auraient pas fait confiance aux prestataires de maintenance matérielle d'Independnet pour assurer le support de leur matériel post-garantie ou en production. Comme il y a 30 ans, ils auraient peut-être UNIQUEMENT autorisé le support non-OEM pour le matériel en fin de vie et n'avaient guère de compréhension des dollars budgétaires qui auraient pu être économisés. Pourtant, pas plus tard qu'en 2017, une étude de Gartner expliquait que 72 % des plus grandes entreprises mondiales font désormais appel à des mainteneurs de matériel indépendants pour soutenir les actifs matériels éligibles (post-garantie). Voyez-vous le paradigme commencer à changer ?

À peine trois ans plus tard, face à un déficit financier et à une pandémie mondiale, de nombreux responsables informatiques mondiaux repensent et réévaluent les actifs qui pourraient être transférés vers un support matériel indépendant et moins coûteux. Les demandes de renseignements ont évolué et il est évident pour nous que les évaluations des risques et des récompenses ont complètement changé. Pourtant, je peux vous assurer que les mainteneurs de matériel indépendants de bonne réputation ne vous permettront PAS de prendre un trop grand risque dans des cas où vous ne devriez pas. Le mot clé est "réputé" !

On dit qu'une période de crise accélère les tendances qui sont déjà en mouvement. Donc, DÈS MAINTENANT, au lieu de penser aux actifs matériels qui ne peuvent pas être maintenus (de manière réputée) par un mainteneur de matériel indépendant, pourquoi ne pas vous permettre un changement de paradigme et passer en revue les actifs qui, selon XSi, peuvent et doivent être maintenus par un fournisseur indépendant. Cliquez ici pour voir cette liste, segmentée par serveurs, stockage et matériel de réseau.

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À propos de l'auteur

Todd a fondé XS International en 1990, contribuant à la création d'une organisation indépendante de support informatique dirigée par des cadres pionniers ayant fait leurs preuves chez Cisco Systems et Juniper Networks. Il est membre du conseil d'administration des deux associations les plus importantes au monde pour les fournisseurs indépendants de services d'assistance informatique, à savoir Service Industry Association (SIA) et ASCDI (revendeurs de matériel informatique). Il a été l'un des membres fondateurs de la Digital Right to Repair Coalition (désormais connue sous le nom de Repair.orget continue de siéger à son conseil d'administration. Entrepreneur en série, Todd a obtenu sa licence en finances à l'université d'État de l'Ohio et a ensuite suivi un programme de maîtrise entrepreneuriale de trois ans, dispensé par l'Organisation des entrepreneurs et le MIT Enterprise Forum. Il réside désormais dans la région de Dallas avec sa famille.

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